Le 10 décembre 1920, le Prix Nobel de la paix était décerné à Léon Bourgeois. Cette distinction venait récompenser l'instigateur de la société des Nations (S.D.N.), ancêtre de l'O.N.U. Plus généralement, sa volonté de résoudre les conflits par l'arbitrage et ses actions lors des conférences de la Haye pour la paix en 1899 et 1907 étaient ainsi reconnues par le comité Nobel.
En épousant une châlonnaise, Virginie Sellier, fille de propriétaire-vigneron à Oger, le parisien Léon Bourgeois était devenu marnais d'adoption en 1876. Secrétaire général de la Préfecture de la Marne (1877) puis Préfet de Haute-Garonne (1885) et Préfet de Police de Paris (1887), il songe à une carrière politique. Appelé par les républicains, il est élu le 26 février 1888 député de Châlons dès le premier tour par 48 050 voix contre 16 667 au Général Boulanger. Il sera constamment réélu à Châlons jusqu’en 1905, année où il est élu au Sénat où il siègera jusqu’en 1923. Il sera 12 fois ministre, président du Conseil, de la Chambre des Députés puis du Sénat.
La présidence du Sénat sera sa dernière charge politique d’importance, qu’il assumera jusqu’en 1923, deux ans avant sa disparition en 1925, à l’âge de 74 ans. Ses cendres ont été déposées au cimetière de l’Ouest de Châlons (tombe de la famille Sellier). Son diplôme est conservé au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Châlons-en-Champagne.

Sous l'égide de la Ville de CHALONS-EN-CHAMPAGNE et sous le haut patronage du Président de la République, divers hommages ont été rendus à Léon BOURGEOIS, et parmi ceux-ci, l'Association Philatélique Champenoise a fait éditer deux timbres personnalisés à tirage limité. Ces figurines ont été crées par Roland IROLLA. Ils seront apposés sur une carte souvenir et un encart philatélique mis en vente le jeudi 10 décembre 2020, date anniversaire de l'attributon du prix Nobel de la Paix 1920.

Compte tenu de la crise sanitaire, le bureau philatélique temporaire n'a pu se tenir dans les locaux du musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de CHALONS. Un grand merci à la ville de CHALONS qui a permis de tenir le bureau philatélique dans le hall de l'Hôtel de Ville, place Foch, à la date et aux heures prévues initialement.